Au temps pour soi
Une syllabe, pourtant, d'autant d'importance
Ce bien volatile temps, qui prend notre existence
Paraissant infini, avant d'enfin manquer,
Fatalité qu'on vie, jusqu'à être annihilés
Comment bien l'occuper, se demandent certains
Un luxe inégalé, de penser à demain.
Portant, quelle souffrance que de perdre ce temps,
Notre universel quand le reste est manquant.
On se sent justifiés dans notre triste errance
D'alors pouvoir juger ce que les autres en pensent
Cela vaut-il la peine, cet instant infini
On justifie la haine ; futilité d'autrui.
Ces avis se répandent en chacun d'entre-nous
Et le doute semaine, nous plante comme un clou.
Pourquoi est-ce qu'on nourrit ainsi notre souffrance
Tout ce temps que l'on vit vaut-il telle ingérence.
Changeons donc notre approche en offrant réconfort.
Transformons les reproches, encourageons l'effort.
Si ça les rend heureux, qu'importe leur grandeur.
Laissons-nous ces tendres vœux pour quand viendra notre heure.
Qui sait vous trouverez peut-être une passion
Nouvelle, inespérée, inattendue action.
Au moins, prenez la chance de changer ces jugements
En une nouvelle errance pour oublier le temps
-Besson Nicolas
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)